Les avantages de la vidéosurveillance sont nombreux. Ce système de protection peut être installé dans des commerces ou dans des copropriétés pour en assurer la surveillance. Aixo Sécurité intervient sur cette problématique, dans le respect de la réglementation en vigueur.
Les avantages de la vidéosurveillance
La vidéosurveillance c’est avant tout un dispositif de protection qui a prouvé son efficacité par de nombreux aspects même si certains peuvent la juger répressive quant au contrôle des libertés publiques. Nous avons tous en tête “Big brother is watching you” lorsque nous croisons l’objectif d’une caméra de surveillance. Néanmoins, utilisée stratégiquement et à des fins uniquement sécuritaires, la performance de la vidéosurveillance se justifie selon deux grands axes.
Un outil de dissuasion
Tout d’abord, c’est par son pouvoir dissuasif qu’elle s’avère efficace. Une caméra de surveillance agit inévitablement sur notre comportement.. Un individu mal intentionné ne prendra pas le risque d’être identifié et de passer à l’action si la présence d’une caméra de surveillance est détectée. Ces statistiques sont prouvées puisque l’on estime à 40% la diminution des infractions sur des zones surveillées. Fort de ce constat, il est également envisageable d’installer une caméra factice (du moins non raccordée), pour ne profiter que de son effet dissuasif.
Toutefois, il est également important de souligner l’efficience d’un système de surveillance lorsque celui-ci est couplé à d’autres équipements. En effet, si une caméra de surveillance est associée à une alarme anti-intrusion, l’indice de protection est décuplé.
Une preuve en cas d’infraction
Le second avantage qu’apporte la vidéosurveillance est également l’authenticité de son enregistrement. Grâce à un enregistrement programmé ou sur détection de mouvement, une caméra de surveillance peut attester, ou non, d’une infraction. De plus, elle peut être utile pour dévoiler l’identité d’un malfaiteur ou obtenir des indices.
La durée légale d’archivage n’est toutefois pas absolue voir réglementée dans les lieux recevant du public, d’où l’importance de réagir rapidement à un vol ou à une effraction.
La réglementation de la vidéoprotection
Pour des raisons évidentes de libertés individuelles, la vidéosurveillance est un domaine extrêmement réglementé. Dans les entreprises et lui recevant du public il est nécessaire de signaler la présence de la vidéosurveillance au moyen d’un pictogramme et d’une mention de la base légale du traitement. Toutes ces formalités sont encadrées par l’article 13 du RGPD (cf. CNIL).
D’autres réglementations régissent, en outre, l’usage de la bande vidéo et la durée de conservation des images.
Qui peut visionner les vidéos ?
Il peut s’agir du syndic pour les copropriétés, ou d’un service de sécurité habilité par l’employeur dans une entreprise. Selon son usage et le lieu de son installation (commerce, entreprise, copropriété), seules quelques autorités sont autorisées à visionner les données. Pour toute surveillance jugée excessive (à savoir permanente, à distance et injustifiée), des voies de recours sont accessibles. Il est alors possible de saisir :
- le service plainte du CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés)
- l’inspection du travail (compétence en harcèlement professionnel)
- la préfecture (si des caméras privées filment le domaine public)
- la police nationale ou la gendarmerie
Combien de temps les vidéos sont-elles enregistrées ?
La durée d’archivage doit être fixée par l’autorité qui en a la compétence (préfecture).
Néanmoins, la durée de conservation des images n’excède généralement pas un mois. Quelle que soit la capacité de stockage de votre dispositif de surveillance, cela n’influe en rien la durée légale de sa conservation.
Cependant, certaines images faisant l’objet d’une enquête policière peuvent être extraites de votre enregistreur vidéo pour être conservées le temps de la procédure en cours. Dans ce dernier cas, la vidéosurveillance peut s’avérer être un élément indispensable à un travail judiciaire.
La vidéoprotection peut donc finalement s’ancrer dans une démarche civique et respectueuse des libertés individuelles car comme vu plus haut, l’accès aux archives n’est généralement autorisé qu’en cas de réel incident (agression ou vandalisme). Par conséquent, les images ne sont pas libres de visionnage, auquel cas il s’agirait d’un délit de voyeurisme, puni par la loi.
Pour obtenir des informations complémentaires quant à la législation de la vidéosurveillance, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire de contact ici ou par téléphone au 09 72 011 300. Notre équipe Aixo Sécurité vous conseillera sur les différents équipements de protection et intervient sur Aix-en-Provence, Marseille, Toulon, Nice et dans toute la région sud-est.